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Season 4 episodes (9)

« Désormais, les éleveurs appartiennent à la Cooperl », Ivan Logvenoff sur Fréquence Mutine
S04:E01

« Désormais, les éleveurs appartiennent à la Cooperl », Ivan Logvenoff sur Fréquence Mutine

Ivan Logvenoff, coauteur avec Kristen Falc’hon de notre enquête sur la Cooperl, publiée en novembre 2023, était l’invité d’Inès Florentin sur Fréquence Mutine (radio brestoise) le 29 janvier 2024. La Cooperl, dont le siège se situe à Lamballe (22) est la plus grande coopérative porcine française. « L’idée de base, vraiment louable, était de se rassembler à 25 éleveurs pour mieux vendre son cochon, rappelle Ivan Logvenoff. Seulement, ce système s’est emballé. De 25, ils sont aujourd’hui 3.000. Il y aussi 8.000 salariés, 88 filiales présentes dans une dizaine de pays y compris en Asie du Sud-Est sur la génétique porcine. » Aujourd’hui, la Cooperl peut contrôler tous les aspects de la production. De la vente à l’achat d’aliments en passant par les conseils vétérinaires, la gestion des effluents ou la construction des bâtiments. « Or, il n’y a aucune justification technique à ce qu’on impose un médicament ou une race particulière de porcs, nous a expliqué un vétérinaire, pointe Ivan Logvenoff. Normalement c’est la coopérative qui appartient aux éleveurs. Maintenant, ce sont les éleveurs qui appartiennent à la coopérative. » De plus, des nuages s’amoncellent sur le groupe, dont la particularité est de posséder des usines de salaison, de moins en moins compétitives. Pour compenser ces pertes, la coopérative s’appuie sur les éleveurs en baissant le tarif d’achat des porcs sous celui du marché, en augmentant les délais de paiement ou en les obligeant à déposer une partie de leurs ventes sur les comptes de la Cooperl. « Un groupe de huit éleveurs a essayé de soulever ces différents problèmes en 2023. La seule réponse des dirigeants a été d’augmenter le nombre d’administrateurs pour que ces voix soient étouffées. Certains nous ont dit qu’il y avait un problème de démocratie », conclut Ivan Logvenoff.

« La question agroalimentaire façonne la Bretagne », Julie Lallouët-Geffroy sur Radio PFM
S04:E02

« La question agroalimentaire façonne la Bretagne », Julie Lallouët-Geffroy sur Radio PFM

Julie Lallouët-Geffroy, journaliste pour « Splann ! », a été interviewée par Radio PFM lors de Longueur d’ondes 2024, festival de la radio et de l’écoute qui se déroule chaque hiver à Brest. Trois ans après le lancement officiel de notre média d’enquête à but non lucratif, Julie Lallouët-Geffroy rappelle dans cet entretien son objectif éditorial principal : gratter ce qu’il y a derrière la carte postale de la Bretagne, notamment sur les questions agricoles et environnementales. Si délier les langues reste encore difficile, le travail d’Inès Léraud autour des algues vertes ou de Nicolas Legendre, auteur de Silence dans les champs, deux journalistes membres de « Splann ! », montre que les questions agroalimentaires représentent un champ d’investigation à part entière qui intéresse le public. Pour autant, « Splann ! » n’a pour l’heure jamais pu tisser de partenariat avec la presse régionale bretonne, contrairement aux médias de service public.

 Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en juin 2024
S04:E03

Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en juin 2024

Le Récap’ de « Splann ! » est notre nouveau rendez-vous mensuel sur les ondes de ‪Radio BOA‬ et des radios associatives de Bretagne partenaires. Que faut-il lire, écouter ou regarder pour s’informer sur la crise sociale, écologique et démocratique que traversent nos sociétés ? Julie Lallouët-Geffroy vient présenter nos dernières révélations ainsi qu’une sélection d’informations publiées par nos consœurs et nos confrères.

Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en juillet 2024
S04:E04

Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en juillet 2024

Le Récap’ de « Splann ! » est notre nouveau rendez-vous mensuel sur les ondes de ‪Radio BOA‬ et des radios associatives de Bretagne partenaires. Que faut-il lire, écouter ou regarder pour s’informer sur la crise sociale, écologique et démocratique que traversent nos sociétés ? Juliette Cabaço Roger vient présenter nos dernières révélations ainsi qu’une sélection d’informations publiées par nos consœurs et nos confrères.

« La destruction des haies s'accélère depuis 10 ans en Bretagne », Nolwenn Weiler sur Canal B
S04:E05

« La destruction des haies s'accélère depuis 10 ans en Bretagne », Nolwenn Weiler sur Canal B

Nolwenn Weiler a été interviewée par Lucie Louâpre, dans l’émission L’Arène, sur Canal B, le 3 avril 2024. Notre journaliste a présenté son enquête « Bocage, la fin d’un paysage », menée avec Yann-Malo Kerbrat. En dépit des idées reçues et des moyens alloués, bien après le remembrement opéré après-guerre, la destruction du bocage breton se poursuit. Il s’accélère même depuis dix ans, en lien avec la concentration du nombre d’exploitations agricoles. Il s’agit pourtant d’un allié précieux pour la préservation de la biodiversité, la lutte contre l’érosion des sols, les pollutions ou les conséquences de la sécheresse. L’artificialisation des sols, notamment pour la construction de lotissements, ou encore le déploiement de la fibre optique, sont des facteurs aggravants. Au-delà des questions quantitatives, la qualité des haies se dégrade. Leur entretien repose presque entièrement sur les agriculteurs. Or, c’est une activité coûteuse, voire dangereuse.

« Les soudeurs des Chantiers de l'Atlantique sont exposés au Chrome VI », Samy Archimède sur SUN FM
S04:E06

« Les soudeurs des Chantiers de l'Atlantique sont exposés au Chrome VI », Samy Archimède sur SUN FM

Les Chantiers de l’Atlantique, Yara, TotalÉnergie … Quel impact ont ces géants de l’industrie régionale sur la santé de leurs salarié·es ? Cette question est au cœur des premiers volets de notre enquête intitulée « Saint-Nazaire, maladie de ses industries », présenté par son coauteur Samy Archimède, le 30 mai 2024, sur la radio nantaise SUN FM. Dans l’estuaire de la Loire, sept sites classés Seveso produisent ou stockent des matières dangereuses pour la santé humaine et pour l’environnement. Les Chantiers de l’Atlantique fonctionnent grâce à des milliers d’intérimaires, souvent étrangers. Les membres de la Commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) ont enregistré 30 entorses à la réglementation en matière d’exposition aux fumées de soudage entre 2021 et 2022. Or, cette technique dégage du Chrome VI, substance classée cancérigène. La CGT dénonce la sous-traitance en cascade qui brouille les pistes et dilue les responsabilités.

« La FNSEA verrouille tous les leviers de la politique agricole française », Marianne Kerfriden sur Canal B
S04:E07

« La FNSEA verrouille tous les leviers de la politique agricole française », Marianne Kerfriden sur Canal B

Marianne Kerfriden est l’autrice d’une enquête sur les cumuls de casquettes de quatre hauts dirigeants de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), parue le 23 mai 2024 chez Splann ! et plusieurs médias partenaires. Notre journaliste a présenté les conclusions de son travail chez Lucie Louâpre, dans l’émission L’Arène, sur la radio rennaise Canal B, le 7 juin 2024. Il s’agit du volet français d’un dossier européen coordonné par le consortium Lighthouse Reports. « On a travaillé avec des Belges, des Polonais, des Italiens et des Allemands, énumère Marianne Kerfriden. L’idée c’était de faire une enquête conjointe sur les syndicats agricoles, avant les élections européennes. Et de montrer que si ces syndicats revendiquent de représenter tous les agriculteurs, ce n’est pas exactement le cas. » Des infographies interactives permettent de découvrir les mandats et autres fonctions de quatre figures de la FNSEA, dont deux figures bretonnes. Ces dirigeants siègent par exemple à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), au comité régional nitrates de Bretagne, à la direction de salons ou au conseil d’administration de groupes de presse agricole. Partout, ces leaders veillent à défendre une vision productiviste et exportatrice de l’agriculture, en témoignent la « pause » obtenue cet hiver sur le plan écophyto ou la défense des méga-bassines. « La force de la FNSEA est d’être élue démocratiquement dans les chambres d’agriculture, rappelle Marianne Kerfriden. Les postes, qu’il obtient à la fois grâce aux chambres d’agriculture et en étant syndicat majoritaire, permettent de verrouiller tous les leviers de la politique agricole française et même européenne. » En résulte une cogestion historique des questions agricoles entre le gouvernement et la FNSEA, déjà mise en lumière par notre journaliste dans un numéro de l’émission Pièces à conviction, diffusé sur France 3, en janvier 2017. « J’avais alors interviewé Dominique Bussereau, se souvient-elle. Il m’avait raconté qu’avant d’être nommé ministre, il avait reçu la visite de Jean-Michel Lemétayer, alors président de la FNSEA, et avait eu l’impression de passer un entretien d’embauche. Quand son mandat s’est terminé, Lemétayer est arrivé dans son bureau et a dit : “Dominique, est-ce que tu veux rester ministre ?” » Les organisations minoritaires (Confédération paysanne, Coordination rurale et Modef), qui ont totalisé 46 % des voix en 2019, ont du mal à faire entendre d’autres voix. En 2021, la Cour des comptes avait pris leur partie en prônant « une modification du mode de scrutin » pour favoriser le pluralisme. La FNSEA et les Jeunes agriculteurs — qui font liste commune aux élections aux chambres d’agriculture — poussent au contraire pour changer les règles de financement à leur profit. Elles réclament un changement de la clé de répartition favorisant l’organisation arrivant en tête. Toutefois, les articles qu’elles attendaient ne figurent pas dans le décret paru le 16 juillet et qui fixe les modalités d’organisation des élections du 31 janvier 2025. Le tandem FNSEA-JA a immédiatement dénoncé un « nouvel exemple du non-respect de la parole donnée ». Ministre d’un gouvernement démissionnaire chargé d’expédier les affaires courantes, Marc Fesneau cèdera-t-il à cette exigence avant de quitter la rue de Varenne ? Découvrez les organigrammes commentés des mandats d’Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et du conseil d’administration du groupe Avril, de Thierry Coué, secrétaire général adjoint de la FNSEA, André Sergent, président de la chambre d’agriculture de Bretagne, et Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA sur splann.org.

« "Splann !" va s'agrandir en septembre », Julie Lallouët-Geffroy à Couthures-sur-Garonne
S04:E08

« "Splann !" va s'agrandir en septembre », Julie Lallouët-Geffroy à Couthures-sur-Garonne

Julie Lallouët-Geffroy, autrice de plusieurs enquêtes pour « Splann ! », a répondu aux questions de Radios libres en Périgord et Espoir FM, lors du festival international de journalisme de Couthures-sur-Garonne, qui s’est tenu du 12 au 14 juillet 2024. Elle y avait participé à deux tables rondes, sur les nouveaux médias locaux et le risque de guerre de l’eau. Dans cette interview, notre journaliste aborde la naissance de notre média indépendant, dans un contexte de lutte pour la liberté de la presse en Bretagne incarné par Inès léraud et Morgan Large, nos méthodes pour réaliser un travail rigoureux tout en restant imperméable aux pressions, ainsi que l’avenir de notre jeune structure. Julie Lallouët-Geffroy y délivre une excellente nouvelle : la rédaction va s’agrandir en septembre. Elle comptera quatre journalistes permanentes, contre deux actuellement. Un pari qui repose sur l’amplification des dons citoyens.

Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en août 2024
S04:E09

Le récap' de « Splann ! », un rattrapage de l'actualité bretonne en août 2024

Le Récap’ de « Splann ! » est notre nouveau rendez-vous mensuel sur les ondes de ‪Radio BOA‬ et des radios associatives de Bretagne partenaires. Que faut-il lire, écouter ou regarder pour s’informer sur la crise sociale, écologique et démocratique que traversent nos sociétés ? Juliette Cabaço Roger vient présenter nos dernières révélations ainsi qu’une sélection d’informations publiées par nos consœurs et nos confrères. Au sommaire de ce récap’ : Droit de suite : accueil plus que mitigé pour deux journalistes de la revue Invendable partis à la rencontre des éleveurs porcins du Nord-Finistère pour les interroger sur leur rapport aux médias. Focus : une étude sur la presse agricole en France : « Entre les professionnels, le professionnalisme et la profession : la presse agricole sous contraintes » par Prune Catoire, dans le cadre de ses travaux en sciences politiques. Glané pour vous : un mur de la honte à l’hôpital de Brest ; l’entreprise Lactalis a doublé sa taille en dix ans et affiche un chiffre d’affaires record ; une escroquerie sur des espèces protégées dans le Morbihan.